20 mars 2016 par sosoduret@hotmail.com

La résilience, c’est un enfant qui parvient à se réparer et à poursuivre son développement, son évolution, malgré un traumatisme, des carences. C’est une capacité de rebondissement, une capacité à trouver des ressources pour survivre, pour dépasser la souffrance. C’est un sens de sa valeur qui fait que l’individu ne se laisse pas détruire, qu’il a assez de force en lui pour poursuivre son développement.

La résilience, c’est d’une part des qualités inhérentes à l’individu, innées ou acquises. Parmi ces qualités favorisant la résilience nous rencontrons l’indépendance, la créativité, l’initiative, l’humour ainsi que des dons pour la relation, l’insertion sociale. Néanmoins, la résilience est un processus qui ne dépend pas uniquement de ces qualités mais qui se tisse en relation et si les conditions externes sont présentes. Il s’agit d’un tuteur, sur lequel l’enfant va pouvoir, telle la plante, s’appuyer, pour continuer son développement. Le tuteur peut être une famille d’accueil, un éducateur, un psychothérapeute ou simplement la rencontre avec un adulte compréhensif, empathique, qui saura être une oreille et une épaule pour l’enfant résilient.

J’ai eu la chance au cours de ma pratique, d’avoir en face de moi un enfant ou adulte résilient. C’est une source d’espoir; cela nous permet de croire et comprendre que rien n’est joué et qu’un enfant ayant enduré les pires souffrances peut tout de même parvenir à se développer, à s’épanouir.