APPRENDRE A CULTIVER LA JOIE DE VIVRE

21 septembre 2017 par sosoduret@hotmail.com
 

Apprendre à cultiver la joie de vivre au quotidien.

Cultiver la joie de vivre au quotidien, oui ça s’apprend ! Comme un sauteur de haies s’entraine pour améliorer ses performances, la joie de vivre s’acquière en s’entrainant.

Il est important d’apprendre à cultiver la joie de vivre, comme on cultive un jardin…ici, notre jardin intérieur ! Pour cela il est indispensable de comprendre que notre joie de vivre dépend surtout de nous, car les enthousiasmes les plus stables trouvent leur source dans l’être.

C’est donc avant tout en soi-même que chacun peut cultiver les graines de sa joie.

Et comment ?

En cultivant en soi des états d’âme positifs (et ce, indépendamment de notre contexte de vie) :

v  PRENDRE SOIN DE SOI

v  SAVOURER ET S’EMERVEILLER

v  DISCIPLINER SON MENTAL

v  DONNER ET AIMER

 

–Qu’est-ce qui, au quotidien, stimule ma joie de vivre, m’apporte de la joie ?(joie de vivre; apprendre à cultiver la joie de vivre)

=> venant de MOI

=> venant de l’EXTERIEUR

-Je suis présent à moi-même, je vis l’instant présent en pleine conscience (et non en ruminant le passé ou en s’inquiétant de l’avenir). Je cultive ma capacité à porter mon attention à l’intérieur de moi, avec curiosité, bienveillance et sans jugement.
JOIE DE VIVRE – apprendre à cultiver la joie de vivre

v  SAVOURER ET S’EMERVEILLER

Ce qui rend profondément joyeux, c’est l’art de savourer ce qu’il y a de beau et de bon dans la vie.

Pensez à 3 instants vécus aujourd’hui et repérez-en la beauté (le chant d’un oiseau, une nouvelle positive, le sourire d’un commerçant, le bonjour d’un passant, un coin de ciel bleu….).

La joie est en tout . Il faut savoir l’extraire. Le bien-être augmente quand on reconnaît et entretient ses états d’âme positifs. Plus nous nous entrainons à repérer, ressentir et savourer les beaux moments du quotidien, plus notre joie augmente. Le joie est la somme du bien-être et de l’acte de conscience de ce bien-être.

Exercice à pratiquer chaque jour (plusieurs fois): la prochaine fois que quelqu’un fait quelque chose pour vous (vous céder le passage en voiture, vous rendre un service, etc…) prenez un moment pour respirer, ralentir et chérissez ce qui vous est offert en exprimant (intérieurement) votre gratitude.

 
v  DISCIPLINER SON MENTAL

-Je porte attention à mes pensées, puis je les CHOISIS

Le mental est conçu pour penser. Cela ne pose pas de problème en soi. Les problèmes surviennent ou pas, selon la façon dont nous prenons nos pensées pour la réalité (ou pas), et dont nous nous y attachons (ou pas). Nos pensées créent notre réalité.

-Devenir l’observateur de ses pensées aide à prendre du recul face aux difficultés  de la vie quotidienne. Il est essentiel de s’entrainer à ne pas se laisser emporter par un courant de pensées négatives, d’éviter de surfer sur la vague d’une pensées négative jusqu’à ce qu’elle nous entraine au fond…

Une fois que l’on devient conscient de ses pensées, on a le choix de décider comment et à quoi penser. Et c’est capital car nos pensées engendrent nos états d’âme.

–Transformer les «je dois » en « je choisis de » ; car il est toujours plus agréable de faire les choses par choix que par devoir. Il s’agit de découvrir les « je choisis » dissimulés derrière les « je dois ». Et remplacer dans notre vocabulaire et nos pensées, les seconds par les premiers.

–Développer l’art de faire des tiroirs : quand je marche, je marche ; quand je mange, je mange ; quand je travaille, je travaille ; quand je suis en famille, j’y suis pleinement.

Apprendre à séparer les secteurs de sa vie (tiroirs) afin de vivre une chose à la fois, physiquement et psychiquement, avec tout son être, à 100%. Ceci, avec la confiance que ce qui est mis en suspend (pour le moment, pour le temps que l’on se consacre entièrement à une activité) n’en pâtira pas pour autant.

–Je choisis mes états d’âme : le talent le plus puissant pour être dans la joie de vivre consiste à apprendre à se sentir bien même quand tout va mal. Choisir ses états d’âme permet d’être indépendant des bonnes comme des mauvaises choses. Entrainez-vous et développez la capacité à vous sentir maintenant comme si vous aviez déjà la vie dont vous rêvez pour demain, comme si le problème (s’il s’agit d’un problème) était résolu.

 
v  DONNER ET AIMER

L’important c’est d’aimer pour aimer. Pas d’aimer parce que… L’amour dont on a besoin est celui qui existe déjà à l’intérieur de nous et qui cherche à s’exprimer.

L’amour est un état intérieur qui dépend plus de celui qui le dispense que de l’objet d’amour. Donner, aimer, rend joyeux.

Exercice : Souvenez-vous de la dernière fois que vous avez offert quelque chose à quelqu’un (du temps, de l’attention, de l’écoute, un cadeau, un repas, un sourire…). Décrivez vos sentiments au moment de l’action, les besoins que cela a satisfait pour vous et pour la personne qui a été l’objet de votre générosité. Ensuite, observez ce que vous sentez maintenant en y repensant. Cela égaye-t-il votre vie ?

Comment vivriez-vous vos liens à vos proches si vous abordiez les personnes qui vous sont chères comme si c’était la première ou la dernière fois….avec le caractère « sacré » de l’instant… ?